« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ». Paul Eluard l’avait bien compris.
Mais alors que sont ces rendez-vous, comment sont-ils orchestrés, et par qui ? Tant de questions qui viennent lorsque l’on s’intéresse au sujet et que l’on commence à comprendre qu’en effet rien n’est hasard sur Terre et dans l’Univers..
On a tous déjà pensé à quelqu’un, qui au même moment « comme par hasard » nous appelle. On a tous vécu des « synchronicités » si parfaites qu’elles nous laissent perplexes (se trouver pile au bon moment au bon endroit pour que quelque chose que nous souhaitions ou même qui soit au-delà de nos attentes et qui se réalise).
Les synchronicités, j’ai compris que : « quand je vais bien, tout s’organise à la perfection dans ma vie », et que « quand je suis négatif ou déprimé, rien ne va, et c’est la spirale vers le bas ».
Je me souviens parfaitement du jour où j’ai fait cette découverte. Je n’avais jamais rien lu à ce sujet, ni entendu. C’était une découverte interne et depuis ce jour, j’ai compris que le plus important dans ma vie était donc d’être heureux. Que si j’étais heureux, tout allait toujours s’orchestrer comme il le fallait, les bonnes personnes allaient apparaître, ainsi que les bons évènements.
Bien sûr, être heureux 24h/24, 365 jours par an, est quelque chose d’utopique. Et quand je parle de bonheur, je ne parle pas du type de bonheur que l’on nous vente, un bonheur superficiel, qui selon la télévision ou les médias, pourrait être comblé par des choses comme l’argent, le statut, la célébrité, la popularité, l’amour ou l’acceptation des autres, la beauté extérieure, ou autre illusion. Non, j’avais compris que pour que toutes ces synchronicités se produisent dans ma vie, il fallait que je sois « profondément » heureux, et ce bonheur n’a rien à voir avec toutes ces choses précédemment citées (bien qu’elles puissent ensuite découler du fait d’être profondément heureux).
J’ai compris que pour être « profondément heureux », il fallait que je suive MA joie. Pas ce que l’on me dictait à la télévision ou dans les films (et ensuite sur internet). Alors, chaque jour, je mettais mon intention et mon énergie, dans le fait de « suivre ma joie ». Notre joie peut varier d’un jour à l’autre, même d’une heure à l’autre. Un matin vous aurez peut-être envie d’aller courir, l’après-midi travailler sur un projet qui vous tient à cœur, le soir, lire un livre qui vous passionne. Le lendemain, peut-être regarder ce documentaire qui vous captive. Le mois prochain, partir dans cet endroit que vous voulez visiter depuis si longtemps, ou même parfois, simplement ne rien faire. Bien sûr, nous avons tous certaines obligations, mais lorsqu’on y réfléchit, combien suivent vraiment leur profonde joie ? Chaque jour ? Je parle encore une fois-là de la vraie joie du cœur. Alors, vous me direz, « comment être heureux lorsque l’on a conscience de la souffrance dans le monde ? ».
Le problème est que déjà à la base, beaucoup sont totalement déconnectés de leurs émotions, à tel point qu’ils ne savent même pas ce qui leur procure de la joie (la vraie). Ils ont vécu en quelque sorte comme des robots la plupart de leur vie et lorsqu’on leur pose cette question ils ne savent pas quoi répondre, n’y ayant jamais réfléchi eux-mêmes. Parallèlement, beaucoup de gens ne supportent pas d’être seuls, par peur de la solitude, ou par peur d’être face à soi-même et à sa propre conscience. Ils cumulent les sorties entre amis, les heures devant la télévision pour vivre par procuration (souvent pendant les repas et même en dormant pour certains). Ainsi, ils sont totalement déconnectés de qui ils sont réellement, et de leur âme.
Ils ne savent même pas ce qui leur procure de la profonde joie dans la vie (et cherchent bien souvent à se rendre heureux avec toute sorte d’artifices encore une fois comme la recherche de popularité, signes extérieurs de richesse comme ne porter que des marques par exemple, statuts dans la société, physique, etc…). Les émotions sont la voix de l’âme, et si l’on se coupe de ses émotions (en n’étant jamais seuls et en n’y prêtant pas attention), on se coupe ainsi de notre âme et donc de la perfection des synchronicités qui pourraient avoir lieu lorsque l’on y est connecté.
Nous sommes bien plus que des êtres et des corps physiques, munis d’un « cerveau »; nous avons une « conscience » (âme) qui est à l’extérieur de ce corps physique, conscience qui peut « voyager » pendant la nuit, ou pendant des sorties de corps volontaires que beaucoup arrivent à maîtriser et ce de plus en plus jeunes maintenant dans nos nouvelles générations de plus en plus éveillées spirituellement et émotionnellement.
Cette conscience est également reliée à la « conscience collective », reliée à toutes les autres âmes sur un autre plan et d’autres « dimensions », et c’est la raison pour laquelle toutes ces synchronicités peuvent se produire, avec une perfection telle que nous ne pouvons bien évidemment y trouver de raisonnement et d’explication « logique » d’un point de vue purement « cérébral ».
Notre conscience est également appelée notre (notre « moi supérieur »). Il est hors de nous, hors de ce corps physique et certaines personnes sont capables d’y accéder, voire d’échanger avec lui, recevoir des messages de lui, le visualiser physiquement. Certaines personnes sont également capables de communiquer avec d’autres « consciences », « âmes », « moi supérieur », « guides spirituels », que ce soit sous forme de clairvoyance, clair-audience, clair-ressentie. Ces âmes entre elles forment souvent des « pactes », pour se rencontrer à tel ou tel moment, provoquer telle chose, tel déclic, donner telle leçon à l’autre (parfois aussi donc des choses douloureuses ou d’apparence « négatives », mais d’un point de vue de l’âme et du « plus haut plan » elles sont bénéfiques à notre évolution).
Tous les jours, des personnes témoignent disant que c’est incroyable à quel point leur rencontre avec une lecture d’un article aura impacté leur vie, qu’on dirait que ces articles sont faits pour eux tellement chaque mot résonne en eux, c’est tout simplement parce que même cela, c’est parfaitement orchestré. Toute personne qui bouleverse votre vie ou vous fait avancer est un « rendez-vous » parfaitement orchestré, dans le schéma global de votre vie. Et à votre tour aussi, vous serez également des déclics et des pièces importantes dans la vie d’autres personnes. Quand nous sommes dans notre « joie profonde » il nous arrive les meilleures synchronicités, mais nous sommes également à notre tour aussi les synchronicités de quelqu’un d’autre, et cela toute notre vie.
Pourquoi faut-il suivre notre plus grande joie ?
Alors, me direz-vous, pourquoi les synchronicités ne peuvent arriver que lorsque nous suivons notre plus grand enthousiasme, notre plus grande joie ?
Tout d’abord, tout simplement parce que, tout est vibration (nous sommes des êtres énergétiques avant tout), et la vibration de la joie est la vibration la plus élevée qui existe et que nous puissions ressentir (encore une fois la vraie joie du cœur, ainsi que la gratitude, et l’amour inconditionnel). Quand nous sommes dans la joie, notre vibration est tellement élevée