Pourquoi si j’aime les oiseaux, je veux en choisir un et le mettre dans une cage, si j’aime les oiseaux pourquoi en vouloir un à soi et ne s’occuper que d’un seul ? Alors je prends soins de lui, je lui apporte toute mon attention, si il chante, je suis heureux, si j’ouvre la cage et qu’il sort se poser sur mon épaule mon égo est flatté. Je m’occupe tellement bien de lui qu’il retourne même dans sa cage. Mais cet oiseau la depuis tout petit, il ne connait que la vie en cage dehors c’est dangereux et on ne lui a jamais appris comment vivre dehors, il ne sait pas ce qu’est la liberté avec tous ses dangers. Maintenant j’ai bonne conscience et je suis rassurer car j’aime les oiseaux et j’en possède un très beau en cage et j’ai beaucoup de joie te de fierté de le montrer et le présenter à mes amis. Je lui ai même appris quelques tours pour épater mes amis. Certains sont jaloux de cette belle complicité et désirent même obtenir un oiseau aussi beau et intelligent que le mien. Super ! Non ?
Comprenez bien cette métaphore car l’être humain agit de même pour plein de chose. Car il a besoin de satisfaire son égo, il veut exister au travers de son égo. Il ne peut pas comprendre que si, il aime les oiseaux (pour reprendre la métaphore), il n’a pas besoin d’en posséder un seul ou d’en collectionner plusieurs ! Il peut simplement aimer les oiseaux en toute liberté et c’est à lui de s’installer auprès d’eux pour mieux les observer et pour pouvoir communiquer avec eux et la nature. Et là si vous êtes patient alors les oiseaux deviendront vos amis, de véritables amis sans aucune cage qui conditionne qui que ce soit.
La liberté n’empêche pas l’Amour bien au contraire, c’est l’amour qui vous cherche et vous n’aurez alors que l’embarras du choix… Et vous serez libre de choisir comme l’autre est libre de vous choisir. Il n’y a plus rien qui vous oblige et vous vivrez sans peurs. Désormais vous avez confiance en l’amour entre deux êtres. Que l’amour dure toujours !… Mais que la relation entre deux être ne dure que le temps ou les deux sont satisfaits de toutes ces choses qu’ils s’apportent l’un pour l’autre.
Maintenant vous vous dites amoureux d’une personne et elle devient votre centre. Vous voulez tout faire avec elle, elle fait du sport, vous faites du sport… Très bien ! Elle aime les concerts vous allez aux concerts… Magnifique ! Vous n’êtes plus vous-même, vous faites des concessions et en même temps s’installe peu à peu des jeux « de pouvoir ». Puisque je lui fais plaisir alors il doit aussi me faire plaisir ! Vous devenez exigeant et vous commencer à mesurer l’amour de l’autre en fonction de ce qu’il vous accorde. Donc l’équation est simple, s’il ne veut pas venir ce soir au cinéma avec moi c’est qu’il ne m’aime plus… Action égale réaction donc la prochaine fois qu’il va me demander d’aller voir sa mère je lui dirais NON.
Apprenez à vivre auprès des gens que vous aimez tout en restant vous-même. Respectez ce qu’ils sont tout en vous respectant vous-même. (Si vous aimez les oiseaux vous ne deviendrez jamais un oiseau, vous êtes ce que vous êtes… Même si vous en avez le plus grand des désirs que vous vous fabriquer des ailes et un bec, vous serez tôt ou tard déçus de cette fausse réalité).
Aimer c’est aussi faire confiance ne pas chercher à faire de l’ingérence dans la vie de l’autre, ne pas juger l’autre dans ses expériences de vie. Chacun doit pouvoir se construire librement afin de savoir qui il est en réalité. Sortir de sa zone de confort, c’est prendre le risque de tout perdre ! C’est pourquoi nous acceptons bien souvent de nous soumettre et de faire ces fameuses concession avec l’illusion que nous sommes libre surtout quand nous tenons tête un moment… (Tiens, tu peux toujours rêver, et c’est d’ailleurs pour cela que nous rêvons car nous avons besoin des rêves pour nous évader. Pour nous sortir chaque soir de notre vie misérable, dans nos rêves nous pouvons tout faire. Cela nous permet de rétablir les déséquilibres de la journée. Supprimer le rêve et les gens deviendront fous car ils prendront pleinement conscience de la misère de leur vie).
Philho le 15.12.2017