Sommes-nous des Maîtres, des gourous ou simplement des guides ?
Parmi les thérapeutes il y a de tout, il y a du bon comme du moins bon, mais chacun essaie de faire de son mieux. Bien sûr il y a aussi des charlatans ceux qui profitent du courant de la mouvance, mais ceux-là sont souvent très vite démasqué car la pub qui est faites et le bouche-à-oreilles…
Nous attirons à nous ce que nous sommes et ce à quoi nous pensons… Si nous voulons être humble alors nous devrions travaillés notre spiritualité comme le sage en silence et s’éloigné de toute discussion possible sur notre vision de la spiritualité.
Seul un Gourou aura des élèves qui absorberont la connaissance du Maître sans avoir l’expérience du Maître. Se libérer du Maître c’est devenir Maitre de soi ! Parfois un guide est nécessaire mais c’est le doute et la curiosité qui permet la connaissance, puis par l’expérience la foi s’installe. Alors nous ne pouvons plus douter et certains font de leur croyance une vérité au point de devenir à leur tour des Maître ou des Gourou.
Nous ne pouvons et nous ne devons pas juger le chemin que chacun prend pour se réveiller et se découvrir. Car le chemin que nous prenons appartient à chacun et si une force supérieure existe là-haut alors c’est à cette force qu’il faut faire confiance et ainsi notre cœur nous guide. A chacun sa croyance, chacun sème les graines dans le jardin de sa subconscience, ce jardin accepte et fait pousser toutes les graines les bonnes comme les mauvaises.
Alors nous pouvons choisir consciemment ce que nous voulons semer, mais l’inconscient reçoit aussi des graines portées par les vents de la conscience collective… comment faire ?
C’est au moment de la récolte qu’il faut faire le tri, prendre les fruits et éliminer les ronces et les mauvaises herbes, et parfois au milieu des chardons et des épines, on récolte des figues délicieuses et des roses magnifiques…
La surprise est en chacun de nous, notre âme reste belle comme le nénuphar qui nait au milieu de la vielle mare à canard. Il faut du temps et de l’amour pour voir et comprendre les choses.
Alors ne nous comportons pas comme des juges envers tous ceux qui cherchent à leur manière de trouver la lumière, l’étincelle divine qui sommeille en nous. Patience, bienveillance et compassion… celui qui vit dans la lumière ne voit peut-être plus l’ombre des difficultés pour l’atteindre.
Namasté